Des photos de notre deuxième lancement

Le magazine Palindrome a tenu le mercredi 14 novembre dernier un 5@7 pour souligner le lancement de son deuxième numéro. L’événement, qui a eu lieu à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, a réuni plus de soixante personnes.

Pascale Lehoux, rédactrice en chef, a animé la soirée. Dans son mot d’ouverture, elle en a profité pour annoncer à l’auditoire que le 2e numéro accueillait en ses pages de nouvelles rubriques : un courrier des lectrices et des lecteurs, une rubrique « Visuel » où divers formats de visuel – dessins d’architecture, infographies, graphiques, etc. – illustrent certains thèmes abordés, ainsi qu’une contribution provenant d’une personne ayant une expérience directe de soins. Elle a par la suite invité Louise Potvin, directrice de l’Institut de recherche de santé publique de l’Université de Montréal (IRSPUM), à prendre la parole. Mme Potvin a présenté brièvement la mission de l’Institut et elle a exposé la raison pour laquelle l’IRSPUM héberge Palindrome. Pour elle, il est important d’appuyer des projets innovants en mobilisation des connaissances comme celui du magazine.

Olyvier Leroux-Picard, l’un des deux coordonnateurs du volet littéraire, a enchaîné en expliquant son rôle d’accompagnateur des écrivaines et des écrivains qui collaborent avec Palindrome. Il a aussi parlé du défi que représente l’écriture d’une création littéraire avec les contraintes qu’impose le magazine, c’est-à-dire assimiler, comprendre des articles scientifiques, des résultats probants, des études qualitatives, des statistiques, pour ensuite créer un texte fictif captivant et accessible.

Frédérique Dubé, coordonnatrice et rédactrice scientifique, a quant à elle tâté le pouls de l’auditoire à savoir qui parmi les gens présents connaissaient la définition du mot « palindrome ». Vu qu’une personne sur deux seulement savait la réponse, elle a rappelé à toutes et tous ce que signifie ce mot : c’est un mot ou un groupe de mots que l’on peut lire indifféremment de gauche à droite et de droite à gauche. C’est aussi une séquence d’ADN pouvant se lire de la même façon dans les deux sens par rapport à un point central. Et le magazine s’appelle ainsi, car il propose des allers-retours de la littérature à la santé et de la santé à la littérature.

L’écrivaine Stéphanie Roussel est arrivée de justesse pour nous lire son magnifique poème intitulé « Coutepointe » portant sur le diagnostic préimplantatoire (DPI), une technique de procréation assistée développée avec l’objectif de venir en aide aux personnes à risque de transmettre une maladie génétique grave à leur descendance. Stéphanie Côté, conseillère en éthique clinique et organisationnelle au CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal, a parlé de sa collaboration avec le magazine en tant qu’experte au sujet du DPI. Elle a beaucoup aimé son expérience et elle a été profondément touchée par le poème de Stéphanie Roussel.

Mme Lehoux a clos la soirée en annonçant une bonne nouvelle : l’octroi d’une subvention Connexion du Conseil de recherches en sciences humaines pour tenir au printemps un atelier d’échanges afin de pousser plus loin la réflexion sur les dialogues entre disciplines et pour créer des balados mettant en vedette des duos écrivaines-écrivains/expertes-experts.

Les photographies de la soirée ont été prises par Mugisha Rutishisha, agent de communication de l’IRSPUM, et un article annonçant la sortie du 2e numéro du magazine a été publié dans UdeMNouvelles.